
Agde propose une activité d'insertion par l'emploi, notamment dans l'agroalimentaire © Agde
Basée à Lesneven (29), l'Association de Gestion pour le Développement de l'Emploi (L'Agde) propose une activité d'insertion par le biais du travail. La structure est à la fois intermédiaire entre employeurs et demandeurs, et chantier d'insertion.
Rencontre avec Christine Fouqueteau, coordinatrice de l'atelier d'insertion, sur le salon Respire à Brest (29) il y a quelques semaines.
Rencontre avec Christine Fouqueteau, coordinatrice de l'atelier d'insertion, sur le salon Respire à Brest (29) il y a quelques semaines.
L'insertion par l'emploi. Tel est l'objectif de l'association Agde, dont le siège est basé à Lesneven, dans le nord Finistère. Elle mène pour cela deux missions : mettre en situation de travail, chez des particuliers ou collectivités, des demandeurs d'emploi ; et employer dans le cadre de son activité « chantier d'insertion » des personnes en réinsertion, grâce à des contrats aidés de 24 heures par semaine. « Ce sont essentiellement des bénéficiaires du RSA » précise Christine Fouqueteau, coordinatrice de l'atelier d'insertion. « Une dizaine de personnes travaillent ainsi actuellement dans la section agroalimentaire du lycée Cleusmeur », poursuit-elle.
Les activités réalisées, comme la confection de denrées alimentaires en confiture, jus, plats cuisinés, ou l'organisation de buffet, permet à toutes ces personnes de « reprendre pied dans le monde du travail », selon la chargée de mission.
Les activités réalisées, comme la confection de denrées alimentaires en confiture, jus, plats cuisinés, ou l'organisation de buffet, permet à toutes ces personnes de « reprendre pied dans le monde du travail », selon la chargée de mission.
« Retrouver des repères »
Pour l'association Agde, la reprise d'activité ne se limite pas au seul travail effectif. « Nous aidons les personnes à retrouver des repères », souligne ainsi Christine Fouqueteau. « Notamment dans les domaines du logement, ou de l'emploi, où les personnes , peuvent avoir certaines difficultés, ce qui peut parfois les pénaliser dans leur démarche de retour à l'emploi ».
La douzaine de travailleurs bénéficie d'une heure par semaine dédiée au projet professionnel, et d'une autre heure consacrée à la recherche de stages ou d'emplois. Une fois leur passage chez Agde effectué, certains vont décrocher un contrat. D'autres vont avoir plus de difficulté. « Cela dépend d'eux, de leur motivation », avoue Christine Fouqueteau, qui évoque également « un contexte de crise ». « En tout cas, nous voulons qu'ils sortent de la précarité », conclut-elle.
La douzaine de travailleurs bénéficie d'une heure par semaine dédiée au projet professionnel, et d'une autre heure consacrée à la recherche de stages ou d'emplois. Une fois leur passage chez Agde effectué, certains vont décrocher un contrat. D'autres vont avoir plus de difficulté. « Cela dépend d'eux, de leur motivation », avoue Christine Fouqueteau, qui évoque également « un contexte de crise ». « En tout cas, nous voulons qu'ils sortent de la précarité », conclut-elle.
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