C’est avec 24 heures d’avance, depuis Paris, qu’Eric Besson a dévoilé ce 29 février 2012, le nom du site qui accueillera la future centrale à gaz bretonne. Trois villes étaient en lice : Brennilis, Briec et Landivisiau.
Et au final, le ministre de l’industrie a porté son choix sur la commune de Landivisiau.
400 millions d’euros
La centrale sera construite sur un terrain d’une dizaine d’hectares, situé en bordure de la Nationale 12 dans la zone industrielle du Vern. Elle devrait être mise en service vers la fin de l’année 2016. Porté par le consortium Direct Energie/Siemens, le projet avait reçu le soutien de la majorité municipale de cette commune de 10 000 habitants.
Georges Tigréat, le maire, évoquait en novembre dernier sur norbretagne.fr, une « diversification des recettes économiques pour sa commune ». Cette centrale de 450 MW, d’un coût de 400 millions d’euros, s’inscrit dans le Pacte électrique breton. Elle devrait permettre de faire face à des pics de consommation. Et devrait générer entre 400 et 800 emplois pendant la construction. Une quarantaine de personnes travailleront sur le site.
Depuis plusieurs mois, sa création suscite bon nombre d’inquiétudes auprès de la population. Le collectif Gaspare (Garantir l’avenir solidaire par l’autonomie régionale énergétique), qui milite contre le projet, prévoit de multiplier les actions…
Réaction du Député Jacques Le Guen.
Dans un communiqué, il se félicite de cette annonce : « M’étant investi dans ce dossier aux côtés de Georges Tigréat, Conseiller Général et Maire de Landivisiau, et les élus locaux, je me réjouis de cette décision politique majeure, qui permettra de sécuriser l’approvisionnement électrique de l’ouest de la Bretagne, et sera bénéfique pour le développement économique du Finistère ».
Le Collectif Gaspare et l’association « Landivisiau doit dire NON à la centrale » organisent une réunion publique d’information vendredi 2 mars à 20h30, Espace des Capucins à Landivisiau. Et appellent à une manifestation samedi 3 mars à Landivisiau, rendez-vous à 10h place Jeanne-d’Arc.